J. Habermas, L'intégration républicaine
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 12, Heft 46, S. 173-177
ISSN: 0295-2319
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In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 12, Heft 46, S. 173-177
ISSN: 0295-2319
In: Obščestvo: filosofija, istorija, kulʹtura = Society : philosophy, history, culture, Heft 1, S. 30-35
ISSN: 2223-6449
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 12, Heft 46, S. 173-176
ISSN: 0295-2319
Dans la mesure où le philosophe J. Habermas est couramment cité comme référence en sciences des organisations, principalement pour l'« Ethique de la discussion », c'est pourquoi il figure ici à titre de conclusion de ce chapitre. Se référer à l' « Ecole de Francfort » implique de devoir commenteraussi sa conceptualisation en termes d'« Agir communicationnel ». Ce qu'il est convenu d'appeler « Ethique de la discussion » recouvre l'oeuvre de plusieurs philosophes. Il s'agit, pour l'essentiel, d'auteurs allemands qui s'opposent entre eux sur certains points. L'« Ethique de la discussion », si elle ouvre des perspectives nouvelles, se réfère aussi à une tradition, celle de l'« Ecole de Francfort » dont la démarche s'est constituée autour d'une réflexion philosophique et politique sur la société allemande d'avant et d'après le nazisme qui mêle marxisme, hégélianisme, kantisme et aussi l'apport de certaines sciences humaines comme la sociologie. La dimension critique fondamentale de cette « école » conduisit certains de ces auteurs (T. W. Adorno et M. Hochkeimer) à une conception assez pessimiste de la société contemporaine. Ils voyaient les signes de l'inachèvement d'un projet fondamental, celui de la « modernité des Lumières » (échec qu'on peut constater à travers le triomphe passager mais tragique du nazisme). L'écroulement des valeurs que le nazisme entraîna, fit dire à beaucoup de penseurs de tous horizons qu'on ne pouvait plus penser après Auschwitz. A travers cette tragédie, il semblait désormais que l'irrationalisme fût le dernier mot en matière de pensée. De ce point de vue le génocide qui confirme l'effondrement de la vision rationnelle du monde entraîne aussi une conception morale pessimiste comme l'atteste la déclaration de M. Hochkeimer : « Nous ne pouvons plus dire où est la justice, mais seulement là où est le mal » 1. Cet écroulement de la raison est aussi interprété par certains auteurs comme la conséquence de la démarche et de la dérive nietzschéennes qui fonde, selon J. Habermas, les oeuvres de G. ...
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Dans la mesure où le philosophe J. Habermas est couramment cité comme référence en sciences des organisations, principalement pour l'« Ethique de la discussion », c'est pourquoi il figure ici à titre de conclusion de ce chapitre. Se référer à l' « Ecole de Francfort » implique de devoir commenteraussi sa conceptualisation en termes d'« Agir communicationnel ». Ce qu'il est convenu d'appeler « Ethique de la discussion » recouvre l'oeuvre de plusieurs philosophes. Il s'agit, pour l'essentiel, d'auteurs allemands qui s'opposent entre eux sur certains points. L'« Ethique de la discussion », si elle ouvre des perspectives nouvelles, se réfère aussi à une tradition, celle de l'« Ecole de Francfort » dont la démarche s'est constituée autour d'une réflexion philosophique et politique sur la société allemande d'avant et d'après le nazisme qui mêle marxisme, hégélianisme, kantisme et aussi l'apport de certaines sciences humaines comme la sociologie. La dimension critique fondamentale de cette « école » conduisit certains de ces auteurs (T. W. Adorno et M. Hochkeimer) à une conception assez pessimiste de la société contemporaine. Ils voyaient les signes de l'inachèvement d'un projet fondamental, celui de la « modernité des Lumières » (échec qu'on peut constater à travers le triomphe passager mais tragique du nazisme). L'écroulement des valeurs que le nazisme entraîna, fit dire à beaucoup de penseurs de tous horizons qu'on ne pouvait plus penser après Auschwitz. A travers cette tragédie, il semblait désormais que l'irrationalisme fût le dernier mot en matière de pensée. De ce point de vue le génocide qui confirme l'effondrement de la vision rationnelle du monde entraîne aussi une conception morale pessimiste comme l'atteste la déclaration de M. Hochkeimer : « Nous ne pouvons plus dire où est la justice, mais seulement là où est le mal » 1. Cet écroulement de la raison est aussi interprété par certains auteurs comme la conséquence de la démarche et de la dérive nietzschéennes qui fonde, selon J. Habermas, les oeuvres de G. Bataille, M. Foucault et J. Derrida.Cette crise de la raison, de la métaphysique conduit aussi à un usage particulier, celui de la raison instrumentale, positiviste et scientiste, neutre sur le plan axiologique, au moins en apparence et qui ne reconnaît plus d'autres valeurs que celles de l'efficacité, de l'utilité, de la réussite pragmatique à l'oeuvre dans le domaine de la science et de l'économie ou dans une gestion technocratique de la société et des rapports entre les êtres humains. Face au paradoxe de l'éthique, les auteurs de l' « Ecole de Francfort » plaident pour le maintien d'une éthique rationnelle. Elle retrouve une telle alternative à travers ce qu'elledénomme les deux grands courants dominants dans les sociétés occidentales-la philosophie analytique d'une part et l'existentialisme de l'autre, s'opposant à travers 1 M. Horkheimer & T. W. Adorno, La dialectique de la Raison: fragments philosophiques, Gallimard
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In: Actuel Marx, Band 2, Heft 2, S. 143-147
ISSN: 1969-6728
Secularism is an historical and cultural process characteristic in modern democratic societies. Secularism main feature is the conception of Church and State as two totally independent entities, allowing the public and political spheres to be thought as strictly neutral. Because of this reason, secularism has been considered since XVII century as the answer to solve any possible conflicts that have its root in cultural or religious differences. However, recent social phenomena like 11-S clearly contradict the triumph of secularism. This paradoxical situation attracted the attention of important contemporary philosophers like J. Habermas and W. Connolly, who propose a new vision of secularism. By one side J. Habermas proposes postsecularism, in which the society is completely secular and nevertheless the religion must play a major role as source of motivation that will preserve the democracy. On the other hand, W. Connolly poses the "politics of becoming" which has as ultimate purpose to create an environment that enable flourishing of new identities. ; El secularismo es un proceso histórico cultural característico de las modernas sociedades democráticas. El secularismo ha sido considerado desde el siglo XVII la solución pretendidamente universal para solucionar cualquier brote de conflictividad que involucre diferencias culturales y religiosas. Sin embargo, fenómenos recientes contradicen palmariamente el pretendido triunfo del secularismo. Frente a esta paradójica situación, grandes filósofos de nuestra época como J. Habermas y W. Conelly proponen formas alternativas de pensar el secularismo. Por una parte, J. Habermas plantea el postsecularismo; se trata de sociedades plenamente seculares en las cuales, sin embargo, las religiones deben fungir de reservas de sentido imprescindibles como fuentes de motivación para el sostenimiento de la democracia. Por su parte, W. Connolly plantea su Politics of Becoming; se trata de una política para el florecimiento de nuevas identidades.
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In: Teoria politica: Theory of politics = Teoría politica, Band 23, Heft 2, S. 25-46
ISSN: 0394-1248
In: Revista mexicana de ciencias políticas y sociales, Band 39, Heft 155
ISSN: 2448-492X
A partir de autores como N. Bobbio y G. Sartori, el autor reflexiona en tomo a la crisis de los fundamentos éticos de la democracia liberal —procedimental, pragmática, y vinculada a la economía de mercado— para, posteriormente, explorar en la utopía social de la comunicación de J. Habermas un sistema ideal opuesto al liberal y desde el cual poder fundamentar la democracia realista. La redimensionalización de la democracia permitiría articular un proyecto político basado en la participación de la sociedad civil y no en el ideal prevaleciente del individualismo posesivo. El conflicto de ideales que subyace a esta posibilidad es el que aparece en la oposición que se da entre mercado y comunicación y se resume en el futuro de la utopía frente a la desilusión, alimentada por el idealismo individualista de la democracia liberal.
Secularism is an historical and cultural process characteristic in modern democratic societies. Secularism main feature is the conception of Church and State as two totally independent entities, allowing the public and political spheres to be thought as strictly neutral. Because of this reason, secularism has been considered since XVII century as the answer to solve any possible conflicts that have its root in cultural or religious differences. However, recent social phenomena like 11-S clearly contradict the triumph of secularism. This paradoxical situation attracted the attention of important contemporary philosophers like J. Habermas and W. Connolly, who propose a new vision of secularism. By one side J. Habermas proposes postsecularism, in which the society is completely secular and nevertheless the religion must play a major role as source of motivation that will preserve the democracy. On the other hand, W. Connolly poses the "politics of becoming" which has as ultimate purpose to create an environment that enable flourishing of new identities. ; El secularismo es un proceso histórico cultural característico de las modernas sociedades democráticas. El secularismo ha sido considerado desde el siglo XVII la solución pretendidamente universal para solucionar cualquier brote de conflictividad que involucre diferencias culturales y religiosas. Sin embargo, fenómenos recientes contradicen palmariamente el pretendido triunfo del secularismo. Frente a esta paradójica situación, grandes filósofos de nuestra época como J. Habermas y W. Conelly proponen formas alternativas de pensar el secularismo. Por una parte, J. Habermas plantea el postsecularismo; se trata de sociedades plenamente seculares en las cuales, sin embargo, las religiones deben fungir de reservas de sentido imprescindibles como fuentes de motivación para el sostenimiento de la democracia. Por su parte, W. Connolly plantea su Politics of Becoming; se trata de una política para el florecimiento de nuevas identidades.
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In: Revista mexicana de ciencias políticas y sociales, Band 39, Heft 155, S. 95
ISSN: 0185-1918
In: Revista mexicana de ciencias políticas y sociales, Band 39, Heft 155, S. 95-121
ISSN: 0185-1918
Based on acknowledgment of the conflictive character of the ideals on which a liberal democracy should be based, a reflection on the crisis of the ethical foundations of realistic democracy is set out. In this context, the question of whether political democracy must coexist with a capitalist economic system is explored. It is argued that part of the political realism of democracy is to acknowledge the negative effects deriving from the connection between democracy & the market. The triumph of liberal democracy, understood as the victory of certain types of ideals, permeates not only neoconservative thought, but also progressivist social-democratic thought. A radically different ethical foundation for a realistic democracy is sought in the social utopia of communication as present in Jurgen Habermas's thought. 16 References. R. Jaramillo
In: Rechtsphilosophische Schriften Bd. 13